Un prix en haut de la fourchette de Bercy
Comme prévu, le ministre de l'Économie a annoncé mercredi 20 novembre le prix du titre de la Française des Jeux : l'action sera introduite à 19,90 euros, soit le haut de la fourchette qui oscillait entre 16,50 et 19,90 euros. Les particuliers ont bénéficié d'une grande attention de la part du gouvernement, ainsi que les investisseurs qui ont demandé 11 milliards d'euros d'actions, ce qui représente un « succès spectaculaire », se réjouit Bruno Le Maire. 40% des titres seront d'ailleurs réservés aux petits actionnaires.
La Française des Jeux a donc fait carton plein durant sa souscription, ce qui explique pourquoi le prix de l'introduction de l'action est au plus haut. Il est d'ailleurs probable que le titre soit très demandé durant sa première journée de cotation, ce jeudi à la Bourse de Paris. Car même avec un prix à 19,90 euros, l'action FdJ devrait se montrer suffisamment attractive aux yeux de nombreux investisseurs.
La Française des Jeux a donc fait carton plein durant sa souscription, ce qui explique pourquoi le prix de l'introduction de l'action est au plus haut. Il est d'ailleurs probable que le titre soit très demandé durant sa première journée de cotation, ce jeudi à la Bourse de Paris. Car même avec un prix à 19,90 euros, l'action FdJ devrait se montrer suffisamment attractive aux yeux de nombreux investisseurs.
Succès attendu en Bourse
Si la Française des Jeux devrait bénéficier d'un joli succès en Bourse, c'est aussi en raison de ses performances. Au troisième trimestre, les mises ont progressé de 9% à 4,12 milliards d'euros. Sur l'ensemble de l'année, elles devraient augmenter de 7% par rapport à 2018. Sur les neuf premiers mois, l'entreprise a versé 2,62 milliards à l'État au titre de sa contribution aux finances publiques, un chiffre en hausse de 7%. Les pouvoirs publics conserveront une bonne partie de cette manne après la privatisation.
Outre les actionnaires et la Française des Jeux elle-même, le grand gagnant dans cette privatisation sera sans aucun doute l'État. Bruno Le Maire a évoqué des recettes de « plus de deux milliards d'euros » qui permettront de financer l'entreprise et aussi des PME, a rappelé le locataire de Bercy.
Outre les actionnaires et la Française des Jeux elle-même, le grand gagnant dans cette privatisation sera sans aucun doute l'État. Bruno Le Maire a évoqué des recettes de « plus de deux milliards d'euros » qui permettront de financer l'entreprise et aussi des PME, a rappelé le locataire de Bercy.